Jean 20. 24-29 –
5e de la série : Discours d’adieu et Passion de Jésus
Lorsque j’habitais encore chez mes parents dans ma jeunesse, je me souviens que mon père, comme tout bon mari, avait des discussions parfois animées, avec ma mère. Je me rappelle en particulier que lorsqu’il remettait en question ou doutait de ce que ma mère disait, ma chère maman n’hésitait pas à lui dire, un peu exaspérée : « Eh! Que tu es Thomas!!! Mon Thomas! » L’expression fait référence à un des apôtres, Thomas, qui avait la réputation d’être celui qui doute, le sceptique, qui a eu besoin de voir pour croire! Il faut reconnaitre que nous vivons dans un monde qui aime voir pour croire. L’humanité du XXIe siècle est grandement influencée par ce que nous appelons la méthode scientifique qui se base sur l’observation. Le scientifique croit seulement ce qu’il peut observer et ce qu’il peut vérifier avec ses cinq sens. Dans toutes les sphères de la société actuelle, la grande majorité des gens ont besoin de voir pour croire, de faire comme Thomas !
Qui d’entre nous n’a jamais douté ? Dans notre série sur le discours d’adieu et la Passion de Jésus, nous arrivons à deux récits suivant la résurrection de Jésus, en fait deux de ses apparitions à ses apôtres. Celui d’abord de Thomas et celui de la restauration de Pierre. Concentrons-nous aujourd’hui sur le récit de Thomas dans Jean 20. 24 à 29 : « Thomas, appelé Didyme, l’un des douze, n’était pas avec eux, lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets mon doigt à la place des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne croirai point. Huit jours après, les disciples de Jésus étaient de nouveau dans la maison, et Thomas avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et debout au milieu d’eux, il leur dit : Que la paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Avance ici ton doigt, regarde mes mains, avance aussi ta main et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais crois ! Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ! » Voyons d’abord le doute de Thomas.