Matthieu 20. 20-28
Voici une histoire touchante que je vous ai racontée dans le passé. Il s’agit de celle d’un homme du nom de Garcia qui vivait dans un pays communiste. Il faisait partie d’un groupe qui voulait renverser le dictateur. Ce groupe vivait à la campagne, sous la tente et était toujours en mouvement. Chacun vivait avec sa famille. Un soir, un lieutenant de Garcia vint lui annoncer que quelqu’un s’était introduit dans la réserve de nourriture et en a volé une partie. Garcia était profondément en colère parce que la nourriture était insuffisante et devait être rationnée. Il réunit donc toutes les familles et leur dit que dorénavant, une personne prise à voler la nourriture serait fouettée publiquement. Peu de temps après, le lieutenant revint voir Garcia pour l’informer que de la nourriture avait encore été volée. Non seulement avait-on trouvé le coupable, mais il s’agissait de sa propre mère ! Quel dilemme ! Garcia savait très bien que s’il fouettait sa mère âgée, elle en mourrait. Mais s’il ne la punissait pas, il perdrait toute autorité et le respect des autres. Alors que tous étaient rassemblés dans la tente principale et mis au courant de ce qui s’était passé, on se demandait ce que le chef Garcia ferait ! Il a annoncé le crime et le châtiment. Tout le monde fut abasourdi par ce qu’il fit. Il a décidé de faire exécuter la sentence. Sa mère devait subir le châtiment. Le moment arrivé, elle fut attachée et placée en position pour recevoir les coups de fouet. À l’instant même où le lieutenant vint pour exécuter les coups de fouets, Garcia l’a arrêté, a enlevé sa chemise, s’est placé par-dessus le dos de sa mère et a dit d’une voix forte : « Allez-y, je subis le châtiment à sa place ». C’était la seule façon de satisfaire la justice de Garcia et de prouver son amour pour sa mère. Le prix fut payé et la punition exécutée !