Jean 18. 1-11 –
Peut-on imaginer pire souffrance pour une personne d’être trahie, arrêtée et condamnée à mort de façon injuste? Bien des êtres humains dans l’histoire sont passés par ces douloureuses circonstances. Mais comme croyants, nous savons qu’un personnage ressort parmi tous ceux et elles qui sont passés par ce genre d’expériences regrettables. Je pense évidemment au Seigneur Jésus. Notre bien-aimé Sauveur a été trahi, arrêté et a subi un procès « bidon » pour être conduit à une mort infâme, et tout ceci par amour pour toi et moi. Peu importe l’évangile que vous lirez, qu’il s’agisse de Matthieu, de Marc, de Luc ou de Jean, ils ont tous au moins un point en commun. Leur récit progresse immanquablement vers la Passion et la résurrection de Jésus. Chacun met l’accent sur des détails différents entourant la Passion de Christ et de ses souffrances, mais ils se complètent merveilleusement. Chez Jean, il est frappant de remarquer le contrôle que Jésus exerce dans les événements. Il maitrise parfaitement la situation. Pourtant, il accepte d’être trahi, arrêté pour être finalement condamné injustement et mis à mort d’une manière atroce et cruelle par crucifixion au mont Golgotha. Selon Jean 10, 17. 18, Jésus affirme : « Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre ; tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père ». Penchons-nous sur le récit de sa trahison et de son arrestation dans Jean 18. 1 à 11, où il est trahi, il s’identifie deux fois lors de son arrestation et où il accepte son sort en reprenant Pierre.