1 Pierre 3. 7-12 –
Vous vous souvenez peut-être de cette histoire appropriée pour le matin de la fête des Mères. Deux jeunes garçons de 4 et 6 ans apportent une plante dans un pot à leur maman à cette occasion. Ils avaient utilisé leur propre argent pour l’acheter et la maman était ravie de leur geste. Le plus vieux des garçons avec un visage triste dit à sa mère : « Maman, il y avait un bouquet chez le fleuriste que nous voulions te donner. Il était vraiment joli, mais trop cher. Il avait un ruban sur lequel il était écrit : « Repose en paix ». Il aurait été parfait pour toi parce que tu nous demandes toujours la paix et de rester tranquille pour que tu puisses te reposer ! ». La suite de l’histoire ne nous dit pas si la maman a ri ou si elle a peut-être eu les nerfs à fleur de « pot » ! Nous tenons aujourd’hui à souligner le travail gigantesque et la consécration de toutes les femmes de notre Église et de celles qui ont joué un rôle important dans nos vies. Merci chères sœurs, pour votre dévouement à vos enfants et à nous les hommes. Aux mamans qui ont des enfants avec des besoins spéciaux et aux mères monoparentales, nous vous admirons. Vous êtes une inspiration et un modèle d’affection et de persévérance avec vos enfants. En cette journée spéciale, j’ai cru bon de nous pencher de façon plus spécifique non seulement sur les mères, mais sur le thème de la communication entre un homme et une femme, la compréhension de leurs différences et la capacité de vivre en harmonie, tout en vivant une belle complicité et une saine complémentarité. Qui aurait l’idée aujourd’hui de confier chez Google ou Facebook la gestion d’un réseau informatique international à un programmeur débutant ? Pourtant, nous nous attendons des jeunes adultes qui s’unissent dans les liens du mariage, qu’ils soient assez compétents pour établir une relation heureuse et durable avec peu de formation au préalable. Même avec de l’expérience et la grâce de Dieu, nous savons que la vie de couple est un défi qui demande de l’effort, des soins, de la compréhension et un engagement à y mettre tout le nécessaire pour qu’elle réussisse. Une des images que nous retrouvons dans le Nouveau Testament par rapport à l’Église est celle de l’Épouse du Seigneur, qu’il aime, pour laquelle il a donné sa vie, qu’il veut présenter à son Père, glorieuse, sans tache, sainte et sans défaut (Ép 5. 25-27). Puisque l’Église est le joyau de Dieu, comment cette Épouse peut-elle honorer les sœurs, les femmes de l’assemblée ? Nous avons un guide précieux pour nous aider dans 1 Pierre 3. 7-12 : « Vous de même, maris, vivez chacun avec votre femme en reconnaissant que les femmes sont des êtres plus faibles. Honorez-les comme cohéritières de la grâce de la vie, afin que rien ne fasse obstacle à vos prières. Enfin, ayez tous la même pensée, les mêmes sentiments. Soyez remplis d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. Ne rendez pas mal pour mal, ni insulte pour insulte ; au contraire, bénissez, car c’est à cela que vous avez été appelés, afin d’hériter la bénédiction. Si, en effet, quelqu’un veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses ; qu’il s’éloigne du mal et fasse le bien, qu’il recherche la paix et la poursuive ; car le Seigneur a les yeux sur les justes et les oreilles ouvertes à leur prière, mais la face du Seigneur se tourne contre ceux qui font le mal ». Si nous voulons apprendre, messieurs, à honorer nos épouses et toutes nos sœurs en Christ, il nous faut comprendre deux vérités essentielles selon ce texte :