Exode 2. 1-10 ; Hébreux 11. 23 –
Lorsque nous lisons les livres des Rois et des Chroniques dans l’AT, nous trouvons plus de 25 fois le nom d’un roi et la phrase « Le nom de sa mère était… » Cela est suivi 24 fois par une évaluation. On trouve soit : « Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel » ou « Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel ». Que nous le reconnaissions ou non, l’implication est que les mères ont une très grande influence sur les enfants, les futurs rois et les nations, soit pour le bien, soit pour le mal. On n’a qu’à penser aux grands personnages de l’histoire dont nous ignorons souvent le rôle discret de leur mère. En cette journée de la fête des Mères 2023, nous tenons aujourd’hui à souligner le travail gigantesque et la consécration de toutes les femmes de notre Église et de celles qui ont eu un rôle important dans notre vie. Merci chères sœurs, pour votre dévouement à vos enfants et à nous les hommes. Comme je le fais chaque année, aux mamans qui ont des enfants avec des besoins spéciaux et aux mères monoparentales, nous désirons vous rappeler que vous avez toute notre admiration. Vous êtes une inspiration et un modèle d’affection et de persévérance avec vos héritiers. Vous avez notre plus profond respect. Alors que nous honorons aujourd’hui, nos mamans, nos grands-mamans et toutes nos sœurs en Jésus, il faut nous rappeler à quel point vous le méritez parce qu’il est merveilleux de savoir qu’une mère a une influence immense, inestimable sur la vie d’un enfant, même sur une nation tout entière. La Parole de Dieu nous en donne un exemple percutant, dans le livre de l’Exode. Il y a 3500 ans, une mère a fait preuve de foi et Dieu a changé le cours de l’histoire du monde. Lisons son récit dans Ex 2. 1-10 : « Un homme de la maison de Lévi alla prendre pour femme une fille de Lévi. Cette femme devint enceinte et enfanta un fils. Elle vit qu’il était beau et elle le cacha pendant trois mois. Ne pouvant plus le cacher, elle prit pour lui un coffret de jonc, qu’elle enduisit de bitume et de poix ; elle y mit l’enfant et le déposa parmi les roseaux sur le bord du Nil. La sœur de l’enfant se tint à quelque distance, pour savoir ce qui lui arriverait. La fille du Pharaon descendit vers le Nil pour se baigner et ses compagnes se promenèrent au bord du Nil. Elle aperçut le coffret au milieu des roseaux et envoya sa servante pour le prendre. Elle l’ouvrit et vit l’enfant : c’était un petit garçon qui pleurait. Elle en eut pitié et dit: C’est un des enfants des Hébreux ! Alors la sœur de l’enfant dit à la fille du Pharaon : faut-il que j’aille t’appeler une nourrice parmi les femmes des Hébreux, afin d’allaiter cet enfant pour ton compte ? Va, lui répondit la fille du Pharaon. La jeune fille alla donc appeler la mère de l’enfant. La fille du Pharaon lui dit : emporte cet enfant, et allaite-le-moi ; je te donnerai ton salaire. La femme prit l’enfant et l’allaita. Quand l’enfant eut grandi, elle l’amena à la fille du Pharaon, et celle-ci le prit pour fils. Elle lui donna le nom de Moïse, car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux » (Ex 2. 1-10). C’est une histoire touchante certes, examinons-la sous l’angle d’une mère, la mère de Moïse. Il y a des leçons précieuses pour chacun de nous à tirer et à apprendre de ce récit de l’Écriture. L’héroïne de l’histoire n’est pas la mère de Moïse. Dieu est le héros qui sait utiliser les deux parents pour accomplir son plan rédempteur.